2018/2019
Anaïs GEORGET (4DOE)
Anaïs BALMY (4DVG)
Julie AGRAIN (4DOE)
Marie ZDRAHALOVA (ERASMUS)
Ce projet a pour thématique centrale le langage de l’espace urbain et le territoire. Nous nous sommes questionnés sur notre propre quotidien, nos quartiers, nos trajets, nos habitudes… Tout ce qui définit notre monde.
La notion de territoire est propre à chacun, elle définit notre milieu, notre environnement. Nous avons choisi de travailler sur nos espaces, nos parcours quotidiens, les différents points d’observations et les différentes strates dans la ville d’Orléans.
Étape 1 :
Nous avons réalisé une collecte d’images dans la ville d’Orléans afin de définir l’identité propre à la ville, les détails, les différentes séparations et frontières.
Étape 2 :
Nous avons défini un parcours précis afin de nous focaliser sur une zone de la ville. Ce parcours a été pensé en fonction des différents lieux que nous fréquentons le plus. L’idée est d’investir l’espace de la ville, de se re-approprier l’espace, de décomposer, recomposer, en jouant avec l’existant.
Étape 3 :
Nous nous sommes concentrés sur la première zone de ce parcours, de l’école jusqu’au théâtre. Nous avons donc réalisé une collecte d’images photographique, afin de récupérer les différents éléments de ce parcours, formes, matières, architecture. Puis nous avons isolés ces éléments et nous avons commencé à jouer avec. Les modifier, leur donner une autre fonction, les détourner. D’où le nom du projet BEND, qui signifie détour.
Le projet est de réinvestir l’existant en le re-contextualisant, en détournant les éléments présents et en les installant tout le long de ce parcours. Comme un enrichissement, une redécouverte du parcours, les éléments présents sont modifiés, par l’échelle et la fonction et déplacé de leur endroit premier. Chaque zone aura donc différents éléments disposés tout le long, et aura sa propre identité avec les éléments qui lui sont propre.
Nous avons basé ce projet sur des sensations comme la vue et le toucher et jouant sur des interactions comme marcher, ou s’asseoir. Nous voulons créer une autre relation où le visuel devient tactile et inversement.
Nous travaillons sur le passage, le quotidien, l’habituel et le banal, tout ce qui nous entoure et auquel on ne fait plus attention. La banalité a coutume d’être associée à un élément commun, insignifiant, quelconque, notre but est de montrer l’extraordinaire dans l’ordinaire en reprenant les éléments de la ville, les détails, les choses insignifiantes en les mettant en valeur, en modifiant leur fonction et leur échelle.
Un détail devient important et la skyline devient détail par exemple. En créant des installations sensorielles à l’intention des promeneurs, les éléments retenus sont des 3ème rôles qui deviennent protagonistes.