2015/2016
Marilou Josselin (3DVG)
Jeanne Gorkhoff (4DVG)
Confrontées à la problématique de l’espace urbain et des comportements des usagers, Jeanne et moi nous nous sommes intéressés à l’omniprésence des caméras de surveillance dans la ville de Orléans, dans le but d’en dénoncer la tendance latente au voyeurisme et d’en exploiter les possibilités.
Nous avons choisi d’investir l’espace de la gare pour son caractère de transit et parce que les dispositifs de surveillance y sont déployés à outrance. Le dispositif conçu dénonce et rééquilibre le rythme de cet espace et, en mêmes temps, entend brouiller les pistes d’une éventuelle traçabilité. Chaque usager est filmé à son insu et son image est projetée dans un autre lieu, à proximité, mais caché de son champ de vision. L’image vidéo projetée réemploie celle des caméras de surveillance avec les trames horizontales et une faible résolution.
Ainsi est regardé celui qui regarde.